



Cette année, plus que par le passé, mais de peu, parce que le festival existe depuis 2016 quand même, la programmation du HOP POP HOP organisé par l’Astrolabe donne particulièrement envie. Le Transistor t’explique pourquoi le festival de la rentrée se passe à Orléans ! Entre autres, on pourra voir Totorro, Gablé, Interzone, Etienne de Crécy, Pneu, Girls in Hawaii, Gildaa… et faire plein de découvertes !
On va commencer de manière totalement impartiale, mais déjà, il y a Totorro qui revient après quelques années de silence. Le groupe a tourné, bien entendu, mais n’a rien sorti depuis Come To Mexico en 2016 !! Bref, c’est un groupe de math-rock très cool doté du meilleur batteur français de sa génération. A voir donc.
Il y a aussi Pneu, groupe noise qui tabasse, qu’on connaît par ici surtout au sein du super groupe dément La Colonie de Vacances. Si tu aimes la batterie, The Family Battenberg, est un quatuor UK entre fougue psyché-garage arrosé de fuzz. Ou alors les Belges de Gros Coeur qui ont bien décidé de te faire danser. Et vers minuit il y a Knives, qui risque de faire mal avec leur post punk / hardcore.
Parmi les moments immanquables, la rencontre de deux univers : Interzone, porté par Serge Teyssot-Gay (le guitariste de feu Noir Désir) et Khaled Aljaramani, dont le jeu d’oud transcende les frontières musicales.
Côté pop, la diversité est de mise : il y a Miki, électro franco-coréenne en mode hyper pop sucrée. Ou Diane avec une pop espiègle et à la basse musclée. Ou Elise Bourn (mi-Nouvelle-Zélande, mi-France, 100% frissons) vous embarque en douceur avec sa folk. Ou encore Tyler Ballgame, qui va sûrement nous arracher une larme.
En mode dépaysement, Aita Mon Amour mêle electro, blues et sonorités marocains le poing levé. Et Diff Men pose son rap sur des instrus hip hop infusées de maloya de la Réunion.
Ne passez pas à côté de Adés the Planet. Couronné aux derniers Inouis du Printemps de Bourges, Il a fait mouche avec son rap introspectif mais néanmoins radieux.
Et on finit la soirée avec un DJ set d’Etienne de Crécy, qui promet d’être bien festif vu son dernier album Warm Up.
Pour le deuxième jour du festival, il y a deux groupes à ne pas louper. <strong>Girls in Hawaii of course, pour le côté nostalgie. Mais surtout Gablé parce qu’ils sont ingénieux, brillants, bricoleurs, ludiques et fous et fun à la fois.
Dans les incontournables, Gildaa est plus qu’une performeuse, c’est une personnalité à absolument découvrir sur scène.
Le Transistor est aussi curieux de découvrir la synthwave du duo fragile et poétique Reymour, le cynisme du trio pop punk Ditter, l’electro smooth de Tuckan, le punk rock à vif irlandais de M(h)aol, le dance noise punk bien dark de The 113. Ou le post punk des Britanniques de Deadletter : avec comme titre d’album Hysterical Strength, ça promet.
Pour la pause douceur, vous aurez la britpop de CQ Wrestling et la shoegaze de Naya Mö. Pour se prendre une claque, il faut se frotter au rap pop queer militant du duo Lionstorm.
Pour voyager un brin, Nectar Woode est proclamée héritière du highlife guanéen, et Mitsune mêle tradition japonaise et transe berlinoise. Il y a aussi l’electro méditerranéennes de Oklan & la Vipère Rouge. Et la plume acérée de Mairo, rappeur suisse, originaire d’Érythrée et d’Inde.
Pour danser dès 20h45, le festival propose La Classe Internationale – du nom de l’émission depuis 2010 de Radio Campus Orléans. Après coup, on se lance dans la techno lourde de Jasmine Not Jafar. Et celle plus mélodique de Teho. Et en fin de soirée, trémoussez vous au son de Soulist, le DJ Résident des soirées What the Funk.
Plus d’infos sur le site du festival HOP POP HOP
Et toi t'en penses quoi ?