De tous temps, la musique a servi les revendications militantes. Que ce soit lors des manifestations où les djembés font rage, lors des meetings politique où le choix de la chanson d’entrée est cruciale (voir Le Président) ou comme nous l’avons vu lors du Hall de la Chanson, les féministes parodiaient les chansons à la mode pour faire passer leur message. On se rappelle aussi du Caveau de la République, qui accueillait en son temps les chansonniers, avec pour thème de prédilection, les déboires des politiciens.

Jeudi Noir, le collectif des galériens du logement, n’est pas de reste. Leur chanson phare lors de leurs sauteries dans les appartements crevant les prix du marché : Crazy de Gnarls Barkley. Lors des affrontements avec la police, ou des gentilles attaques d’agences immobilières, la mascotte, Disco King a aussi enseigné aux militants quelques pas de danse festifs inspirés du Saturday Night Fever.
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Puis la viralité vint s’ajouter à leur palette de fronts de communication. S’inspirant des manifs de droite qui faisaient führer à cette époque, la première parodie de Jeudi Noir fut pour comparer notre bien-aimé président à Pétain. Tout simplement.
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La deuxième parodie du collectif s’en prenait à Christine Boutin, ministre du logement à l’époque. Après le rétro, c’est dans le vintage que Jeudi Noir trouve son inspiration avec David et Jonathan.
http://www.dailymotion.com/video/x7ogx8

La dernière en date ? Après s’être fait expulser de l’hôtel particulier abandonné depuis plus de 40 ans place des Vosges, Jeudi Noir a investi un bâtiment de 2500m² laissé à l’abandon par AXA au 22 avenue de Matignon, soit juste derrière l’Elysée. On en revient à la cible première en ces temps de primaires… Et qui de plus indiqué que la chanteuse/modèle/interprète Première Dame de France pour le choix de la chanson ?
http://www.dailymotion.com/video/xgo781

Catégorie : A la une, Reportages
Artiste(s) : Carla Bruni, David et Jonathan
Ville(s) : Paris