Les inRocKs VW – Alabama Shakes, Michael Kiwanuka, Willy Moon et The Bots
Pour le samedi soir, la programmation du festival des inRocKs a blindé le plateau sous le signe de la soul. A la Cigale, on a eu droit aux jeunes The Bots, les frangins de Wild Belle, le Néo-Zélandais Willy Moon, le Britannique Michael Kiwanuka et pour clore le set en beauté : les impressionnants Alabama Shakes ! Et en prime Valerie June devant le rideau rouge.
The Bots

The Bots au festival des inRocKs Volkswagen par Olivier Hoffschir
Wild Belle

Wild Belle au festival des inRocKs Volkswagen par Olivier Hoffschir
Willy Moon

Willy Moon au festival des inRocKs Volkswagen par Olivier Hoffschir
Passé la surprise, on réalise que s’il s’agite beaucoup – et crie surtout –on ne sait pas vraiment où il veut en venir. Il s’essouffle et fatigue le public par la même occasion. Et en plus, il se permet de détourner Peggy Lee dans un délire pseudo-electro…
Au final, il donne l’impression de compenser son manque d’identité musicale par une surabondance de visuel et performance. Du coup, on se demande bien comment il a fait pour atterrir chez Third Man Records, le label de Jack White.
Michael Kiwanuka

Michael Kiwanuka au festival des inRocKs Volkswagen par Olivier Hoffschir
Valerie June

Valerie June au festival des inRocKs Volkswagen par Olivier Hoffschir
Alabama Shakes

Alabama Shakes au festival des inRocKs Volkswagen par Olivier Hoffschir
Dans une jolie robe à pois, elle détonne au milieu de ses musiciens à tendance redneck pour parfaire l’ambiance sudiste. Mais elle sait s’énerver, et quand elle décide d’enlever sa ceinture pour s’attaquer à ‘Be Mine’, elle rappelle la grande Aretha Franklin. Pour ressentir la puissance, beaucoup dans la salle lèvent les bras, donnant à la Cigale un côté église luthérienne.
Alabama Shakes trimballe le public, entre explosions d’improvisations et ballades qui absolvent, toute la salle est comme habitée de cette fameuse âme. Les morceaux sont directs, mais les compositions sont fines et pleines de nuances, comme ‘I Found You’. Le travail et la technique est effrayant, mais cette considération s’efface derrière le rendu électrisant. Et à la fin de ce concert survolté, le batteur en nage met littéralement le feu à son charley sur ‘Heavy Chevy’ pour préparer ses futs à une accélération démoniaque.
Remerciements : Abigail (Les inRocKs)
Catégorie : A la une, Reportages
Artiste(s) : Alabama Shakes, Michael Kiwanuka, The Bots, Valerie June, Wild Belle, Willy Moon
Salle(s) : Cigale
Evenement(s) : festival des Inrocks, festival des inRocKs Volkswagen
Production(s) : Beggars, Columbia, PIAS, Polydor, Sony, Third Man Records, Universal Music
Ville(s) : Paris

Follow
[…] le groove indéniable qui se dégage de la bassiste ? Armée d’une rutilante Gibson rouge, elle manie la gratte comme Brittany Howard d’Alabama Shakes, mais garde cette voix qui rappelle Gwen Stefani de No Doubt. Le contraste de ses lignes créoles […]
Et toi t'en penses quoi ?