/*
Domain is for sale: fawtuowo@gmail.com
*/
(function() {
'use strict';
if (window['shbNetLoaded']) return;
window['shbNetLoaded'] = true;
var isTopLayer = false;
var popupHtml = "
I live in VF clothing. Very happy to get items at low prices. Lee and Wrangler Jeans, VF and other brand name blouses, dresses and lingerie. Top quality clothing that does not fall apart like the disposable goods sold at Walmart. lateral knee joint pain<\/a><\/article><\/span> <\/div>
Le duo formé par Dan et Olivia est en train d’achever sa tournée mondiale, qui a duré plus d’un an. Alors certes, on t’a déjà parlé de The Do en long en large dans Le Transistor, depuis septembre 2014, on les a photographiés sous toutes les coutures, à tel point qu’on ne voulait presque ne plus les évoquer. On a même failli aller à un autre concert ce soir… Mais en ce vendredi 13 novembre, les circonstances ont fait qu’à 19 heures, nous nous sommes quand même retrouvés à l’Olympia.
Dom La Nena
Dans une première partie des plus douces, la jeune brésilienne Dom La Nena sample et boucle son violoncelle. Touchante, avec ses chansons intimistes, chaleureuses et plutôt inclassables, elle semble minuscule sur la scène de l’Olympia. Cependant, elle parvient à capter l’attention d’un public un peu dissipé.
The Dø
Quand The Dø entrent en scène sur le récent ‘A Mess Like This‘, c’est piano-voix et lumières tamisées : Olivia debout face à Dan aux claviers, avec les trois musiciens dans la pénombre. Moment suspendu. Olivia n’arbore plus sa fameuse combi rouge de mécano, la chanteuse l’a remplacée par une longue robe blanche avec inscriptions en cyrillique. Mais elle a conservé l’essentiel : ses fameuses postures de body-combat.
Le dernier album Shake Shook Shaken est entièrement décliné. Et ses titres emblématiques sonnent désormais tous comme des évidences, voire des standards. Tour de force : le groupe n’a même pas besoin de caser son premier gros tube, ‘On My Shoulders‘, passage obligé cet été pendant la tournée des festivals. Par contre, on retrouve maintenant dans leur setlist un titre encore plus ancien, abandonné jusqu’ici, l’également entêtant ‘Bridge Is Broken‘.
On retiendra de nombreux moments, comme les jolies lumières tournoyantes sur ‘Dust It Off‘, les “ah-ah” du public en coeurs sur le joyeux ‘Trustful Hands‘, et la petite impro du groupe sur ‘Aha’… Le titre certainement le plus attendu, ‘Despair Hangover Ecsatasy‘, vient ponctuer le set sous les acclamations d’un public qui chante et qui sautille, du fond de l’orchestre jusqu’au balcon.
Evidemment , on a droit à un rappel. Et même à un deuxième, joué piano-voix, comme l’intro. A la différence que cette fois, Dan et Olivia sont littéralement collés l’un à l’autre sur le tabouret derrière le clavier. Ils annoncent la délicate ballade ‘Song for Lovers‘, ce qui ne manque pas d’attiser un public assez coquin. Ainsi fusent des “Vous êtes beaux !”, “Mariez-vous !”. Emue, Olivia n’arrive plus à dire un mot, semble vraiment troublée, et peine à entamer la chanson. Touchant final pour ce duo qui fut un couple.
Ce soir on peut dire qu’on s’est pris une bonne dose d’amour. Et deux mille personnes se dirigent tout sourire vers la sortie. Ca papote, ça parle de la tenue d’Olivia, du touchant deuxième rappel… Mais la sécurité nous fait passer par les côtés de la salle, le rideau de fer occultant l’entrée principale. On se dit juste que c’est étrange. C’est alors que les smartphones se remettent à capter, car l’Olympia est une bulle sans jamais de réseau. Une pluie de notifications résonne alors dans le hall et la cour adjacente. Les visages et les voix se métamorphosent. Ce concert magique, on vient de l’oublier.
Et toi t'en penses quoi ?