Weekend Affair au Backstage by the Mill

Par un soir gris de novembre, Le Transistor s’est risqué dans les rues parisiennes pour aller voir Weekend Affair en concert. Le duo fêtait la sortie de son troisième album, Quand vient la nuit, au Backstage By The Mill. Malgré le climat peu clément, Louis Aguilar et Cyril Debarge (ex- We are ENFANT TERRIBLE) ont réussi à réchauffer l’ambiance en un tour de fûts.

Weekend Affair

Le concert commence de but en blanc, et Weekend Affair nous prend légèrement au dépourvu – heureusement la voix de crooner de Louis Aguilar nous emporte assez rapidement sur ‘Tout le temps’. Le groupe s’apprête à enchaîner avec ‘Te regarder’, mais Louis s’arrête subitement ! “C’est trois ans de taf, là je tremble, faut que je redescende pour me rappeler de kiffer… Et le début des paroles aussi !” Instantanément, on retrouve l’humour du duo, qui vient pimenter leurs concerts.

Comme Louis aime beaucoup la chanson française, il prend un piano pour s’accompagner sur ‘Déshabillée’ et la salle conquise, applaudit déjà en rythme. D’autant que Weekend Affair reprend les morceaux du précédent album, notamment leur tube ‘La Fête est finie’. Les paroles ne sont pas toujours très légères, mais le paradoxe qui se joue, c’est qu’on danse sur les vieux souvenirs du duo sur ‘Duel, pt. 2’, tout en se rappelant les mauvais choix qu’on a faits au cours de notre vie.

Louis Aguilar reprend la parole pour nous raconter les difficultés que le groupe a rencontrées pour accoucher de ce troisième album. Effectivement, Quand Vient La Nuit devait sortir en février 2020, mais le duo s’est ravisé pour des détails à peaufiner. Tant est si bien qu’il ne voit le jour qu’en cette fin 2021. Cyril aussi prendra le micro de derrière ses fûts pour nous raconter ses galères pour venir de Lille, et son plaisir de retrouver la scène.

Après cette petite séquence émotion, Weekend Affair détourne la Marseillaise pour ‘Enfants de la Fatigue‘ dans laquelle on se reconnaît mieux. Ou peut-être est-ce le charisme de Louis Aguilar qui opère ? Car il incarne ses chansons de manière habitée. La salle est suspendue à ses lèvres quand il chante “Tu es l’élite de mes envies” sur ‘Tu m’emmènes‘ pendant que la batterie mitraille. Et qu’enfin on reprenne tous ensemble “Ça y est je t’ai trouvée, On en a mis du temps” sur ‘Fini de jouer’. En tous cas, la file d’attente était longue pour obtenir un vinyle dédicacé.

Réclame

Quand vient la nuit, le troisième album de Weekend Affair, est paru chez Play It Loudly Records
Lire l’interview de Louis Aguilar
Lire l’interview de We are ENFANT TERRIBLE
Lire le report de Weekend Affair à l’International




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