Wet Leg et Faux Real à l’Olympia

Après le succès de leur premier album, et surtout de leur single ‘Chaise Longue’, le duo Wet Leg a transformé l’essai l’été dernier avec le très attendu deuxième album moisturizer. Leur tournée européenne ne prévoyait qu’une seule date parisienne, mais face à l’enthousiasme du public et face à un Olympia vite complet, une seconde soirée a été ajoutée. En ouverture, le duo Faux Real est venu défendre ses couleurs avec panache.

Wet Leg - Alina Salihbekova - xsnoise

Faux Real

Les frangins vont profiter de cette première partie pour marquer les esprits. Tout d’baord, une petite enseigne lumineuse (mais judicieusement placée) indique leur nom, puis comme à leur habitude ils vont débarquer en salto, tout de blanc vêtus, crop top et jupe plissée sur jean troué. Avec leur énergie décapante, ils vont plonger dans la fosse dès la première chanson.

Le duo Faux Real multiplie ensuite les chorés, implique le public, livre des morceaux inédits. C’est un véritable show à l’américaine, avec force de jeux de lumières. Ils expliquent que c’est leur premier show en première partie de Wet Leg pour la tournée européenne aussi ils veulent tout donner. Ils enchaînent alors les titres les plus marquants, ‘Full Circle’, ‘Walking away from my demons’ et pour le final, sur ‘Kindred Spirit’, ils s’installent au coeur de la foule ! Un set fun et décalé !

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Wet Leg

La foule commence à s’impatienter quand les lumières s’éteignent. La fumée vient envahir la scène, puis le crépitement d’une guitare annonce le début du show. Dans un coin, un drapeau palestinien attend. Le groupe débute très fort avec ‘Catch These Fists’, un morceau qui impose une énergie immédiate, bientôt suivi par le tube ‘Wet Dream’.

C’est là qu’on comprend que ce titre doit être autobiographique quand on voit la chanteuse Rhian Teasdale à la plastique parfaite. D’ailleurs elle ferait presque penser à Lana Del Rey quand Wet Leg part sur sa chanson d’amour ‘11:21’. La guitariste Hester Chambers, plus timide, se cache dans la fumée. Sur scène, pour les accompagner, on retrouve trois chevelus qui headbang allègrement. C’est en l’occurrence Josh Mobaraki, aux claviers, qui va assurer tous les échanges avec la foule – comme de remercier la première partie ou de complimenter le public.

Le concert monte subrepticement en intensité. ‘liquidize’ est accueilli presque avec soulagement. Le public aura la parole sur ‘pond song’ où tout le monde peut crier, relâcher toute la pression de la rentrée, et sur ‘u and me at home’ où la chanteuse sautera d’un côté à l’autre de la scène pour donner le chant à chacun.

La foule réagit à chaque brèche, reprenant en choeur les paroles, prêt à tapper dans ses mains pour montrer sa joie d’être là. Il faut dire que les refrains comme ceux de ‘Supermarket’ ou ‘davina mccall’ sont assez fédérateurs : facile à chanter, impossible à oublier. Malgré tout, entre chaque morceau, une fois les applaudissements retombés, un silence retentit, dans l’attente du prochain son.

C’est comme si on avait peur que le groupe ne parte sans avoir joué le tubesque ‘Chaise Longue’. Et dans les faits, ils ne feront pas de rappel après le titre tant attendu, ils se contenteront de balancer un “two more” pour annoncer ‘CPR’ et ‘mangetout’. Puis ils disparaîtront de manière assez brutale dans un nouveau nuage de fumée.

Mais au final, tout y était : le guest au look de cousin machin au tambourin, des guitares bien abrasives pour heabanger avec eux sur ‘Pillow Talk’, du rythme irrésistible sur ‘Angelica’, de la nonchalance magnétique sur ‘Too Late Now’… Et le concert est passé à vitesse grand V !

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Catégorie : A la une, Concerts
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