Un samedi soir à la Fleche d’Or : Bell X1, Miami Horror et The Pigeon Detectives

A partir du mois de mai, affronter la chaleur de la Flèche relève du défi. Mais le cadre est irrésistible pour passer une bonne soirée en écoutant des groupes triés sur le volet. Cette salle est réellement conviviale, c’est pourquoi Le Transistor s’est aisément laissé convaincre d’y passer son samedi soir. En plus, entre la douceur de Bell X1, la hype wave de Miami Horror et la pop ultra-efficace des Pigeon Détectives, difficile de refuser.

Bell X1

Remettons les choses dans leur contexte, Bell X1 s’appelait Juniper avant. Oui, c’était le groupe de Damien Rice avant qu’il ne se fasse ses armes de ses propres ailes [sic]. Le groupe a continué, mais changé de nom pour l’occasion, et il faut avouer qu’ils ont bien choisi, parce qu’on en entend de toutes sortes, des cloches, sur la musique de Bell X1. Dans un sens, leur musique rappelle les Freelance Whales : une pop toute douce avec des touches de glokenspiel. Mais, lorsque les Californiens nous emmènent sur un terrain onirique, les Irlandais sont plus réalistes dans leurs paroles. Si ‘Velcro‘ parle de relation amoureuse, sûrement leur spécialité, ‘Sugar High‘ traite de la crise financière actuellement traversée par l’Irlande – crise qui a forcé le pays à demander l’aide du FMI et de l’UE. Et c’est pas tous les groupes de pop-rock qui vont en parler !
En résumé, si vous avez aimé le film Once, vous aimerez Bell X1.
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Miami Horror

Ici, les jeux de mots seraient faciles… Sauf le groupe n’est pas originaire de Miami mais de Melbourne ! Et si, au début, la musique de Benjamin Plant est un peu lourde à encaisser, sa pop bien disco s’empare peu à peu de nos membres. Ce qui paraît à première vue comme un énième groupe d’électro-pop hype est bien plus fascinant vu de la fosse. La foule, très attentive pour Bell X1, se laisse aller à danser et ne boude clairement pas son plaisir. Les corps se meuvent dans la chaleur, et les esprits s’échauffent. On sent que Benjamin a gagné ses galons en jouant au DJ pendant quelques années avant de se lancer la réalisation de son premier album, Illumination.
Un groupe à suivre pour les festivals donc. Le Transistor les a rencontrés, on vous fera signe quand l’entretien sera en ligne.

The Pigeon Detectives

The Pigeon Detectives

The Pigeon Detectives

Là aussi on pourrait se marrer sur le nom, mais en fait, y’a rien à dire, si ce n’est que c’est absurde. Et que ça n’enlève rien à leur style ! Parce que si leur album est bien sympa, à ranger en indie-pop de 2007 entre The Fratellis et The Rakes, avec toute la vague de The View aux We Are Scientists en passant par The Wombats ou alors Razorlight (oui l’Angleterre, quand ils ont un filon, ils le lâchent pas), The Pigeon Detectives dégagent une énergie des plus rafraichissantes sur scène. Les albums ont passé, et ils ont su garder un jeu très jeune, ce qui rajoute beaucoup de fun à l’équation.

Leur léger côté punk d’insouciance soulève les foules : les bras se lèvent et portent les morceaux. Les Anglais se donnent alors des allures de rockstar en balançant leurs singles ‘Everybody Wants Me‘ de l’album Emergency et ‘Take Her Back‘ de Wait For Me, leur premier album. Et malgré la chaleur désormais insupportable, la foule monte sur scène pour foutre le boxon ! Un super rock show !

The Pigeon Detectives seront de retour en septembre apparemment.

Réclame

Bell X1 vient de sortir Bloodless Coup, déjà disponible chez Naïve
Illumination, le premier album de Miami Horror sera disponible fin mai chez EMI
La sortie de Up, Guards and At ‘Em, le troisième album des Pigeon Detectives est prévue pour fin mai chez Dance to the Radio / Differ-ant.
Si vous aimez les Pigeon Detectives, vous aimez The Wombats – or il se trouve qu’on vous fait gagner des places pour leur Trianon vendredi 27 mai !


Remerciements : Lara (Ivox)

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