Connan Mockasin à la Maroquinerie

Comme on est pas des hipster, Le Transistor s’est retrouvé en octobre sans avoir jamais vu Connan Mockasin en live ! Une erreur monumentale pour un site censé défricher les nouveautés !

Leno Lovecraft

 

En première partie : Leno Lovecraft, qui clairement, était la meilleure introduction imaginable à Connan Mockasin. Des bandes synthés très eighties qui donnent envie de danser, avec des riffs de guitare très glam rock… et une voix bizarre, sans paroles réelles… C’est soit très risqué, soit complètement What The Fuck. Du coup, on aime, puis on déteste, puis on adore, puis on supporte pas. Peut-être encore un peu vert ? A suivre en tous cas.

Connan Mockasin


Cette année, c’était la révélation… Le Néo-Zélandais conquiert enfin la France ! Du coup, on s’arrache son Forever Dolphin Love. Un album souple, complet, fluide, étonnant… et puis tellement beau ! On aurait aimé ne pas succomber, sans réussir à résister bien longtemps. Le problème, c’est que tout le monde s’accorde à dire que cet album est parfait pour les insomniaques…

Mais avant d’être un album réservé aux adorateurs de Morphée, Forever Dolphin Love est un œuvre de l’eau. Aussi, en un instant, la Maroquinerie se transforme en piscine – la voix de Connan, d’abord presqu’imperceptible, nous arrive par bribes, comme des bulles éclatées. Et l’effet est immédiat, on plane ! Le deuxième effet, c’est toutes ces cocottes guitaristiques qui donnent une impression de chevauchée…

Heureusement, pour pas qu’on s’endorme, Connan fait des blagues. On sent que c’est un grand comique dans l’âme, avec ses musicos affublés de perruques et de paillettes. Il joue avec son amplitude de voix et fait chanter le public, qui ne demande qu’à plonger ! Mais rien à faire, avec cette chaleur écrasante, impossible de bouger…

Et plus on s’enfonce, et plus on a peur de se noyer… C’est à ce moment que vient le rappel, qui permet de donner un bon coup de talon pour remonter à la surface. La basse fait office de bouée à laquelle on se rattrape pour tenter de danser. La foule s’organise même en chorale sur ‘I Wanna Roll With You’. Connan Mockasin offre alors un morceau non fini de son side project Soft Hair, bien plus funky, et le public commence enfin à danser.

Le public a adoré le concert de bout en bout et c’est sous les ovations que Connan et son groupe quitte la scène. En même temps, pour un lundi soir d’octobre, on ne pouvait rêver plus relaxant.


Remerciements : Emilie (Because)

Catégorie : Concerts
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