La Clef, mes copains et moi

Quand on aime des gens, on a tendance à les mettre en avant. Beaucoup même. On l’a fait pendant longtemps sur Soul Kitchen avec Coming Soon, Aufgang ou Gush et depuis l’ouverture du Transistor il y a trois groupes qu’on a souvent mis à la une : Cheers, Lilly Wood & The Prick et The Bewitched Hands. Alors quand les 15 sont réunis ensemble un même jour dans une même salle, on ne pouvait pas manquer ça ! Même s’il fallait aller jusqu’à Saint-Germain-en-Laye pour y assister. Retour sans aucune objectivité sur une bien agréable soirée.

Cheers


On t’as parlé pour la première fois des Cheers ici lors de P20RIS (si si, cherche bien). Depuis on les as suivi un peu partout. Jusqu’à Saint-Germain donc (c’est dire si on les aime bien).
Quand ils arrivent dans la loge qu’ils partagent avec Lilly Wood, on sent immédiatement leur jeunesse et leur fraicheur. Et pas uniquement parce qu’il faisait -5°C dehors.
Sur scène, par contre, plus question de jeunesse. Ou en tout cas, pas dans le sens péjoratif du terme. Le quatuor local assure un court set de 30 minutes efficaces et péchu, soutenu par une ribambelles de potes. Entre les lignes (de basse) d’Eliott, les rifts psychés d’Hugo, les coups assurés de Gaspard et la voix de plus en plus posée de Paul, Cheers délivre un rock assuré et mature. On ne le dira jamais assez : un groupe à suivre.

Lilly Wood and The Prick


Lilly Wood n’est plus un groupe un suivre. Ca y est, c’est fait, ils sont suivis. Il est bien loin le temps des premières parties, désormais Lilly Wood and The Prick, c’est un groupe, un vrai. Mené par la voix de Nili, la joyeuse bande (dont les réguliers échanges d’instruments font un peu penser à… Bewitched Hands) balance des sons peu communs, rétros, parfois 80’s, quelques fois kitch, tout en évitant le mauvais gout. De la tendresse de Cover My Face ou Prayer in C (même si je n’arrive plus à me rappeler s’ils ont vraiment jouer le 2e) à la pop efficace de Down The Drain en passant par des titres plus rock, l’éventail des talents lillywoodien (et bim, j’ai inventé un mot) semble infini. Dommage que leur concert de l’était pas.

Lire l’interview de Lilly Wood & the Prick

The Bewitched Hands


Le troisième groupe de la soirée est champenois. Donc déjà ça part plutôt bien. Ceux que j’avais découvert en train de mettre le bordel au Cabaret Vert avec leurs copains We are enfants terribles sous les yeux médusés des tarés de I’m from Barcelona ont perdu en route plusieurs de la camarade au profit d’un concert beaucoup plus encadré. Ils ont également entre temps sorti un magnifique album. Une semaine après les avoir vu à l’EMB Sannois (résidence, tout ça, je ne vais pas la répéter à chaque fois), je m’attendais à voir un concert analogue. Eh bien pas tout à fait. Grâce (à cause) d’une set list intelligemment changée leur set parait encore plus dynamique et enjoué. Bref, c’était cool quoi. Comme tout cette journée !

lire l’interview des Bewitched Hands


Remerciements : Pauline Locques (Cinq 7), Thierry Santacruz (Jive/Epic), Matthieu Tessier, Alexandre Barret (La Clef)

Catégorie : Concerts
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  • Cheers live à La Clef | Le Transistor :

    […] 2011 à La Clef. Cheers était de retour à Saint-Germain-En-Laye tout jsute un an après y avoir partagé la scène avec Lilly Wood & The Prick et les Bewitched Hands. Cette fois c’est avec plusieurs autres groupes originaires de Saint-Germain qu’ils […]

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