Solidays 2016 – samedi

Notre reporter photo s’est baladé entre les plateaux de Solidays à la recherche de la fièvre et de la sueur musicale. Résultat de la récolte : le rock garage de The Wanton Bishop, la douceur folk de Broken Back, la soul retro de Nathaniel Rateliff and the Night Sweats, le retour en arrière de Mat Bastard avec Carving, le groove de Keziah Jones, la pop electro de Las Aves, l’impertinence rock-electro de The Shoes, pour finir en roi de la piste sur Arnaud Rebotini – et un rapide tour d’horizon avec Mr Oizo.

The Wanton Bishops


On adore le rock garage suintant des trois Libanais barbus, cela dit on est étonnés de les retrouver ici : chapeau à la programmation éclectique des Solidays ! Dommage qu’ils soient les premiers à jouer car la scène Dôme est encore peu remplie. Mais quand sonnent leurs riffs crados sur chant foudroyant et harmonica saturé, on est fous de joie. Leur set est évidemment hyper péchu, et les titres percutants – comme ‘Sleep With The Lights On‘ – s’enchaînent. Preuve qu’ils ont même conquis Solidays : le public reprend le refrain en choeur !

Lire le report de The Wanton Bishop au MaMA

Broken Back


Tandis que les rappeurs toulousains Big Flo & Oli s’agitent sur la grande scène, le malouin Broken Back fait calmement salle comble sous le chapiteau Domino. Et ce n’est pas étonnant : simplement accompagné d’un batteur, ses chansons enjouées et ensoleillées, comme ‘Halcyon Birds‘ ou ‘Happiest Man on Earth‘ font facilement danser et taper des mains un public conquis d’avance. Avec seulement un EP en poche, son set se doit d’être complété par une reprise… en l’occurrence ‘Skinny Love‘ de Bon Iver. La sortie de l’album est désormais imminente et le public à point.

Nathaniel Rateliff and The Night Sweats


La formation du folkeux d’origine Nathaniel Rateliff envoie sévère, surtout avec ses cuivres, ses tambourins et son orgue. Sa soul retro enjouée fait mouche sur la petite scène César Circus : le public est à fond et reprend les claps et les “wohohoho” du bien nommé single ‘Son of a Bitch, Gimme a Drink‘. D’ailleurs, l’Américain se démène tellement qu’il chute lourdement en arrière. Tout le monde est soit flippé soit hilare ! Lui même, indemne, opte pour la deuxième proposition et repart de plus belle.

Carving


Pendant qu’Oxmo Puccino blinde la tente domino, et que certains errent, vraisemblablement déçus d’Angelique Kidjo, le groupe Carving se prépare avant de jouer sur la Grande scène. Il s’agit de la formation d’origine de Mat Bastard, avant Skip The Use. Et si le nom a changé, en gros, c’est pareil. Mat Bastard hurle et saute dans tous les sens en haranguant la foule, propose des jeux genre cercle pit… Et manifestement, il sait toujours aussi bien s’y prendre pour donner les premiers pogos et émois rock aux adolescents !

Keziah Jones


En dépit d’un manque total d’actualité, Keziah Jones remplit la scène Bagatelle. En effet, depuis Captain Rugged en janvier 2014, le Nigérian n’a rien sorti. Cela n’empêche d’apprécier sa technique guitaristique sur ‘Millions Miles From Home‘ et de rester attentif sur le titre chanté en duo avec Selah Sue, qui officie juste après sur la grande scène Paris. Mais le set est un peu trop statique… Pas le temps d’attendre un éventuel ‘Rythm Is Love‘, il est temps de filer voir la fin de Las Aves à l’autre bout du site.

Las Aves


Les Français – anciennement connus sous le nom de The Dodoz – font un carton sous le chapiteau Circus. Le jeune public conquis par leur pop aérienne teintée d’électro, à la The Do, reprend les titres ‘Leo‘ et ‘Gasoline‘ en balançant les bras en l’air de gauche a droite.
Lire l’interview de Las Aves

The Shoes


The Shoes sont très attendus sur la scène Dôme. Les récents ‘Give It Away‘ et ‘Drifted‘ cartonnent, et les vidéos synchronisées avec la musique sont du meilleur effet, d’autant qu’elles reprennent le plus WTF du web. D’ailleurs, un mec déguisé en leur désormais poulet fétiche Chickenzilla entre en scène sur le nouveau ‘1960’s Horror‘. C’est ensuite l’heure du toujours tant attendu ‘Time To Dance‘, qui fait exulter l’assistance.
Lire l’interview de The Shoes

Arnaud Rebotini


Délaissant Deluxe et ses moustaches grandiloquentes, on s’oriente vers la petite scène Greenroom pour le set d’Arnaud Rebotini. Son live teinté d’électro dansante semi-dark nous a captivés, et on est devenus les rois de la piste…

Mr Oizo


On termine notre journée avec Mr Oizo, dans un autre genre d’électro dansante, élaborée autour de sonorités plus bruitistes et saccadées. Son personnage Flat Eric est toujours trendy et on nous distribue même son masque en version pixellisée au début du set. Mais les forces viennent à manquer, il faut retourner au nid.




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