Lilly Wood & the Prick au Bataclan

Lilly Wood & the Prick, Le Transistor vous rabâche les oreilles avec depuis le début – c’était en effet la toute première interview et la toute première session publiée sur le site ! C’est donc avec émotion qu’on est partis les voir faire leur premier Bataclan… La première fois que leur nom est affiché boulevard Voltaire ! Après nombre de pic-nic gourmands, après plusieurs Maroquinerie, après une tournée de festivals, après la Cigale, les voilà en marche pour l’Olympia, et qui sait ce que leur réserve la rentrée ?

Lilly Wood & the Prick


L’avantage des petites salles, c’est que l’artiste peut être plus proche de son public. L’avantage des grandes salles, c’est que l’artiste peut mettre en scène son univers. L’avantage d’être Le Transistor, c’est qu’on a accès aux balances pour faire un joli reportage photo complet.

Quelque peu nerveuse au début du set, Nili prend rapidement le dessus pour clamer ‘No Kids‘ d’une voix décisive. On note que la batterie est plus présente, apporte plus de profondeur sans pour autant enlever l’élément fun de Lilly Wood & the Prick. Mais après l’intensité, les rythmes chaloupés sont de mise avec une nouvelle chanson. Avec toujours cette fureur 80s qui leur colle à la peau mais qu’ils viennent rafraichir tout en assumant le style kitsch.

On pourrait croire qu’à force de faire tourner le même album sur la platine depuis plus d’un an et de les voir régulièrement en concert nous blase. Mais ce qu’on aime qu’ils maltraitent leurs chansons, les font vivre, bouger, pour qu’elles prennent vie sur scène, pour créer une réelle atmosphère tantôt en hip-hop, tantôt en délire pinkfloydien.

Si Lilly Wood & the Prick semble se préparer pour les stades, se délectant d’entendre le public chanter ses refrains, Nili garde cette sincérité accrocheuse, autant dans son chant que quand elle communique avec le public. Mutine, elle s’amuse d’un rien. Le batteur se plante ? Qu’à cela ne tienne, elle saute sur la batterie !

Le temps a passé, de nombreux fans sont venus grossir les rangs, à tel point que le groupe ne peut plus faire monter le public sur scène pour Little Johnny, mais les frissons sont toujours présents, comme aux premiers émois.

Ils finissent leur concert comme ils ont commencé, Ben et Nili en acoustique…

"Often cold sometimes hungry, 
so she's looking for a rainbow 
in a stranger's eyes"

Réclame

Lire l’interview de Lilly Wood & The Prick
Lilly Wood & the Prick seront à l’Olympia le 1er juin.


Remerciements : Cinq7

Catégorie : Concerts, Reportages
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