Whitney et Uwade au Trabendo

Depuis 2016 déjà, Le Transistor a flashé sur la folk douce mais claironnante de Whitney. Le groupe était de retour au Trabendo, pour présenter son dernier album, SPARK. Un nouvel essai qui s’éloigne de l’americana qu’ils frôlent par moments, et se rapproche du R&B… Un vrai virage à voir absolument en live. En première partie, c’est Uwade qui posait une ambiance calme et chaleureuse.

Uwade

Seule en scène, avec sa guitare, Uwade paraît posée, peu impressionnée par la foule. Les amateurs de Fleet Foxes auront probablement reconnu son timbre de voix, car elle était invitée sur leur récent album Shores. La jeune artiste nous annonce être très malade, mais ne l’empêche pas de subjuguer la foule.

Après avoir partagé des morceaux entremêlés d’anecdotes sur sa communauté nigériane, Uwade clôt le concert avec ‘Ginger Ale’. Cette chanson, nous confie-t-elle, parle de ces gens qui, comme la boisson sucrée, nous font du bien, nous rassurent et soulagent les maux. Un peu comme sa musique en somme.

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Whitney

Les années passent, la voix de Julien Ehrlich, si haut perchée et pourtant si claire, ne faiblit pas. Le Trabendo n’oppose aucune résistance à ‘No Matter Where We Go’, tirée de leur premier album. Whitney enchaîne sans hésiter sur ‘Giving Up’, avec la séduisante trompette qui caractérise le son du groupe.

Le chanteur et batteur nous indique que Malcom Brown, le bassiste, parle français. Lors de leur dernier passage au Trabendo, trois ans plus tôt, il n’avait pas osé prendre la parole, mais ce soir, son professeur de français de Chicago est dans la salle. Aussi, il se charge de nous présenter ‘BLUE’, issue du dernier album, SPARK.

Pour faire passer le nouveau morceau, le groupe enchaîne avec ‘Dave’s Song’, ‘Golden Days’, et ‘Polly’, morceaux issus du premier album Light Upon the Lake qui les a fait connaître. Et on sent que le bassiste, monté sur ressort, a bien envie de faire décoller ce concert. Alors le batteur quitte ses fûts pour attraper une guitare acoustique et se lance dans les dernières compositions aux consonances plus rythmés comme ‘MEMORY’ et ‘NOTHING REMAINS’, qui a déjà tout d’un grand classique.

Whitney semble très touché par la ferveur du public, et propose d’offrir un morceau inédit, la toute première version de ‘Forever Turn Around’. La foule reprend spontanément le refrain de ce morceau intitulé ‘Kansas’, ce qui surprend tout le monde sur scène. Le groupe consacre alors le Trabendo comme “meilleur concert de la tournée… jusqu’à présent” ! Flatté, le public écoute avec plus d’attention les nouveaux morceaux : ‘LOST CONTROL’ qui est sur l’album SPARK, et ‘For A While’ qu’ils ont sorti en single deux semaines plus tôt.

Après ‘Used To Be Lonely’, dont on ne se lasse décidément pas, Whitney joue la très country ‘Friend of Mine’ qu’ils ont manifestement beaucoup de plaisir à jouer. Puis Malcom joue le rôle de traducteur et peine à expliquer le concept du rappel. Quand ils reviennent effectivement sur scène, Julien Ehrlich offre ‘TWIRL’, en précisant qu’ils ne jouent que pour les grandes occasions…

S’ensuit tout un jeu avec la sécurité pour pouvoir caser le plus de chansons possible avant le couvre-feu de la salle. La soirée se finira sur ‘Valleys (My Love)’ repris en choeur par la foule, suivie de l’incontournable ‘No Woman’, réclamée à grands cris.

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Réclame

Lire l’interview de Whitney


Remerciements : Agnieszka Gérard

Catégorie : A la une, Concerts
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