Drenge et Henry au Nouveau Casino

En février, Drenge sortait son excellent troisième album, Strange Creatures. Depuis donc plusieurs semaines, Le Transistor s’impatientait à l’idée de les revoir en live au Nouveau Casino. En effet, quatre ans se sont écoulés depuis leur dernier passage à Paris, pour la tournée de l’envoûtant Undertow. Les Britanniques ne nous ont pas déçus, dépassant des frontières qu’ils semblaient s’être imposées par le passé : en un mot ils étaient débridés ! En première partie, nous découvrions Henry.

Henry

Habituellement, Audrey Henry joue avec Jeanne Added. Et malgré les tournées chargées, cette artiste a trouvé le temps de créer le projet Henry et de sortir un EP, Noka Paradise. Elle se tient droite, face au public, armée de machines, tandis que son acolyte s’acharne sur des fûts de batterie. Et rapidement, ses morceaux donnent envie de danser ! Mais le plus étonnant c’est que ses compositions sont à la fois personnelles, intenses, et dancefloor, une combinaison imparable ! A suivre !

Drenge

D’une voix d’outre tombe, Eoin Loveless entonne le lancinant ‘No Flesh Road’. Pas le temps de préliminaires, nous voilà de plain-pied dans le nouvel album. Pour adoucir le public, Drenge propose le tube ‘The Woods’, tiré du précédent album. Et replonge dans les nouvelles compositions avec l’habité ‘Bonfire of the City Boys’… Et le concert part déjà dans une violence, qu’on avait pas vue venir (aussi rapidement du moins).

Eoin Loveless se met en mode boxer pour ‘Autonomy’, et l’envie nous prend de pogoter sur ‘Face Like A Skull’. Le batteur, le petit frère Rory, devient flippant sur ‘Never Awake’, puis nous fait danser sur la macabre ‘This Dance’. Le côté métal de Drenge explose soudain sur ‘Teenage Love’, un aspect qui paraissait étouffé en live… alors que désormais ‘Running Wild’ est criant de Metallica ! Probablement qu’une formation à quatre aide à faire ressortir toutes les aspérités de leurs compositions.

Le set devient de plus en plus lourd avec ‘Bloodsports’ puis vire brusquement aux eighties avec ‘When I Look Into Your Eyes’ ! La basse commence à nous séduire avec ‘Strange Creatures’, pour finir le set sur la dantesque ‘Let’s Pretend’. Le rappel se fera sur la narrative et très explicite ‘Prom Night’, avec un gros solo de guitare à l’ancienne. Et le clou de la soirée, leur tube ‘We Can Do What We Want’ pour laquelle le chanteur se met – contre toute attente – à danser. Eion Loveless serrera quelques mains avant de repartir en coulisses. Ce soir Drenge ont montré de quoi ils étaient capable.

Réclame

Strange Creatures, le troisième album de Drenge, est paru chez BMG.
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Remerciements : Marion [Ephelide]

Catégorie : A la une, Concerts
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