Entretien avec Royal Republic

Royal Republic, c’est un groupe suédois d’action rock, passionné de Chuck Norris, qui aime bien parler de sous-vêtements… Tout en programme ! Le Transistor les a rencontrés alors qu’ils assuraient la première partie d’Offspring au Zénith. Et on a tellement kiffé, qu’on vous fait gagner des places pour leur concert du 9 novembre à la Flèche d’Or.

Royal Republic

Royal Republic s’est formé à Malmö, en Suède, à l’époque où tout était encore cool… « C’était il y a trois ans à peu près : Madonna était bonne, les CD étaient de la technologie fiable, MTV était une super chaîne… Et à cette époque, on a commencé avec l’ambition commune à tous les groupes de rock : s’éclater, écrire de super chansons, être les meilleurs amis du monde… alors qu’on se connaissait pas vraiment aux débuts du groupe. Donc pour remplir cette étape du projet, on a commencé par apprendre à se connaître, genre « quel est ton animal favori ? Le singe ? Oh cool ! Moi aussi ! Buvons jusqu’à plus soif pour fêter ça. »

Entretien avec Royal Republic

Malgré leurs airs de bad boy, les membres se sont rencontrés à l’académie de musique de Suède. «  Parce qu’on ne peut plus monter un groupe de rock comme ça de nos jours… C’est plus sûr d’avoir au moins un diplôme. Pas pour apprendre à devenir une rock star, mais pour devenir prof de musique ou musicien professionnel, genre violoniste dans un orchestre, ou guitariste de jazz dans un studio… si jamais le plan A ne fonctionne pas. »

Seulement, leur projet semble tenir la route, et ils s’apprêtent, tels des Vikings, à conquérir l’Europe. « En vrai, on est des viking fillettes ! Ca me prend quinze minute pour ma coiffure… je suis pire qu’une fille ! Je suis une nana viking… avec le plus gros engin que t’aies jamais vu. C’est de là qu’on voit : de là où les hommes sont des hommes, et les femmes sont des hommes aussi lourds qu’un continent rempli d’éléphants… Oui, c’est l’intro de Soilwork, un groupe de metal suédois. » Plus sérieusement, tout s’accélère pour Royal Republic. « C’est comme si tous les rêves qu’on avait se réalisaient tous en même temps. Super, on a un concert ! Puis oh super on va être payé pour jouer ! Puis Oh putain on a un album ! Puis oh ça passe à la radio ! Quoi c’est numéro 1 des ondes ? Comment ça on passe sur MTV ??! D’un coup on passe de salles d’une centaine de personnes à plusieurs milliers de personnes. Au bout d’un moment, tu t’y habitues… c’est effrayant la vitesse à laquelle on se blase. »

S’ils en sont arrivés là, c’est grâce à l’énergie dégagée en concert. « C’est comme ça qu’on a réussi à faire parler de nous. On a joué, on a rencontré les bonnes personnes, donc on a joué dans des salles de plus en plus grandes. Et là se retrouve en première partie d’Offspring, ce qui est bien cool !  Sauf que la saison des festivals touchait à sa fin dimanche dernier, et on est littéralement morts. On est sur la route pratiquement non-stop depuis janvier, donc on avait hâte de rentrer chez nous. Et au dernier moment… le Zénith avec Offspring ? Bon ok d’accord. C’est une super opportunité !! »

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Tout va tellement vite pour Royal Republic, qu’ils ont à peine le temps de réaliser. « Cet été, on a joué devant 30.000 personnes en festival ! Et quand on est sorti de scène, le concert s’était super bien passé, on a tout retourné… On en est sorti limite blasé… et c’est là qu’on s’est dit qu’il y avait un problème, qu’il fallait qu’on prenne du recul, qu’on prenne quelques jours pour nous reposer. On avait poussé un peu trop loin. Bien sûr qu’il faut bosser, mais peu importe à quelle hauteur tu montes, quels trucs extraordinaires tu vis, il faut se poser de temps en temps. Pour pouvoir l’apprécier.  »

Tout est rapide avec eux, même leur premier album, We Are The Royal, ne dure que 36 minutes. « On est direct, en 13 chansons on a fait le tour. C’est pour ça que le format de première partie nous va bien. De toute façon, après trente minutes, on est complètement essoufflés ! C’est comme un marathon parce qu’on donne tout en concentré. Normalement, je m’arrête pas de parler pendant le set : je balance des blagues de Chuck Norris, je lance des concours… Mais pour une première partie, on y va et on va droit au but. » Parce que Royal Republic joue de l’action rock ! « Sur scène, on est comme Chuck Norris… Faudrait qu’on s’y mette réellement, à faire des high-kicks pendant le concert… On sait pas trop pourquoi on est obsédés par Chuck Norris… aucune d’idée de quand ça a commencé, ou d’où ça vient ! Mais maintenant, il fait partie du groupe, c’est le cinquième membre que personne ne voit. »

L’humour fait aussi partie intégrante de l’esprit du groupe. « En fait, depuis qu’on a commencé à tourner, on s’est rendu compte que notre album était trop court. Pour tenir le set, il faut que je parle entre les chansons. Avant, je jouais dans les pubs, il fallait que je divertisse les mecs bourrés. Donc j’ai inséré mes blagues et mes discours à nos concerts. Mais il faut éviter de tomber dans la comédie pure. On veut pas être un groupe comique, on veut être pris au sérieux. Jusqu’à présent on arrive à maintenir l’équilibre entre le deux. Du coup, notre prochain album se doit d’être déprimant, et le troisième pourra être joyeux, obligé ! »

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A noter que Royal Republic tient tellement à être pris au sérieux, qu’ils vendent des sous-vêtements frappé de leur écusson. « Ca paraissait logique parce qu’on a une chanson qui s’appelle Underwear, et comme le public nous envoie beaucoup de petites culottes pendant les concerts… on a d’ailleurs un hall of shame, des pires petites culottes reçues ! Y’en a une c’est un string pour homme en léopard… Mais c’est à Helsinki qu’on a reçu la pire culotte ! Elle avait été portée… à la pire période du mois ! Y’avait toutes les couleurs du coucher de soleil : marron, jaune et rouge. Et d’habitude, quand je les reçois, je les sniffe… mais c’est parce que d’habitude elles sont propres !! Et là, j’avais juste envie de vomir !! Donc s’il-vous-plaît, lavez vos sous-vêtements ! »

Réclame

We Are The Royal, le premier album de Royal Republic, est disponible chez WEA Roadrunner.
Royal Republic sera en concert le 9 novembre à la Flèche d’Or.
Live Report de leur concert en première partie d’Offspring au Zénith de Paris

Et pour gagner des places pour aller voir Royal Republic le 9 novembre à la Flèche d’Or, dites-nous dans quelle ville se sont rencontrés les membres du groupe.
La manip est simple :
1 Se créer un compte sur Facebook – comment ça c’est déjà fait ?
2 Devenir fan du Transistor – donc ça aussi c’est réglé !
3 Postez sur le wall du Transistor le nom de la ville où se sont rencontrés les membres de Royal Republic. N’hésitez pas à poster une vidéo !
Le concours se finit le lundi 7 novembre à 23h59.


Remerciements : Gérald Le Magnifique et Karine Sancho

Catégorie : A la une, Entretiens
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