Wellbird au Silencio

Au printemps dernier, Wellbird lançait son faire part de naissance sous la forme d’un premier EP, Menu – paru chez Sound Like Yeah! Records (fondé notamment par Laurent Garnier). Wellbird, c’est un groupe qui réunit Sammy Decoster, Jim Paillard d’Erevan Tusk et Nicolas Puaux de Narrow Terrence. Et même si ces noms ne disent trop rien à la plupart des gens, l’idée de cette formation un peu spontanée était séduisante. Le Transistor s’est donc rendu au Silencio pour les voir en concert.

Wellbird


Des choeurs envoûtants montent pour capter l’attention du public, qui se rapproche de la petite scène. Bientôt un clavier enjoué, très pop, lance l’ambiance, mais une voix de stentor s’abat sur la scène, clamant “je suis le malheur”. La batterie, un peu à l’étroit sur ce petit plateau, est scolaire, sans trop de débordements, et les claviers se font Doors-iens…

Pourtant, Wellbird arrive à instaurer une ambiance, à l’aide de ces choeurs semi-inquiétants, semi-rassurants. Mais on ne sait s’ils aiment à changer de rythme ou s’ils cherchent encore à définir une structure. Face aux problèmes techniques, Sammy Decoster tente une blague… Puis invite Sarah qui s’extirpe de la foule éparse pour monter sur scène, sa page d’écolier déchirée à la main. Malgré toute l’expérience de ces musiciens, il semble que le groupe soit encore un peu vert.

On oscille entre français et anglais, entre les références des années 90 – Noir Désir en tête… sauf que le chanteur n’a pas vraiment de voix. Il lui manque de la texture, même s’il essaie autant qu’il peut. Il y aurait besoin d’un chant qui porte plus d’émotion. D’un coup tout le monde se réveille, c’est Nicolas Puaux qui vient de prendre le micro, et tout bascule ! Mais pourquoi ne tient-il pas le rôle de chanteur principal ?


Remerciements : Virginie Pargny

Catégorie : Concerts
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