BNQT et Phoebe Bridgers au Café de la Danse

Alors que les fans de Midlake attendent impatiemment une suite à Antiphon, Eric Pulido et sa bande ont décidé d’inviter leurs idoles pour monter un supergroupe. BNQT (qui se prononcera donc “bannket”) compte donc dans ses rangs Ben Bridwell de Band of Horses, Fran Healy de Travis, Alex Kapranos des Franz Ferdinand, et surtout Jason Lytle de Grandaddy. Le groupe était au Café de la Danse pour défendre leur premier album, Volume 1, avec en première partie, Phoebe Bridgers.

Phoebe Bridgers

La jeune musicienne revient au Café de la Danse, où Le Transistor l’avait découverte en première partie de Whitney. Cette fois-ci, plus assurée, Phoebe Bridgers n’hésite pas à comparer son costume – avec voilette noire pour faire Halloween – au dernier clip de Taylor Swift, même si le public ne réagit pas forcément. Phoebe Bridgers ne se laisse pas décourager, et tente une reprise de Tom Petty, pour rendre hommage au songwriter qui vient de décéder. Et finalement ce sera sur ses douces compositions, qu’elle chante sur une guitare à paillette, que la foule va se laisser aller.


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BNQT

Sur une intro de jeux vidéo, BNQT débarque, et au milieu de tous les musiciens, on reconnaît Jason Lytle à sa casquette. On s’attend à tout moment à voir Alex Kapranos débouler, monté sur ressorts, comme à son habitude, mais non, ni lui ni Ben Bridwell n’auront réussi à se joindre à la date de ce soir. BNQT démarre, en mode rock’n’roll, à la limite du jam. Eric Pulido présente alors Jason Lytle, qui prend le micro pour ‘100 Million Miles’.

Le maître de cérémonie, alias le nouveau leader de Midlake depuis le départ de Tom Smith, prévient la foule : comme leur premier album Volume 1 ne contient que 10 chansons, il va falloir remplumer la setlist avec des chansons piochées dans les discographies de chacun. On revit alors ‘Hewlett’s Daughter‘ de Grandaddy, et l’inoubliable ‘Why Does It Always Rain On Me?‘ de Travis, pour ensuite revenir sur ‘Roscoe‘ de Midlake.

Entre eux les musiciens se chambrent légèrement (Fran Healy qui est le seul représentant européen ce soir – avec un accent écossais de surcroît ! – ou Jason Lytle qui est le seul du groupe à ne pas aimer regarder le sport), mais s’encouragent aussi beaucoup, comme un groupe de soutien d’anciens combattants de la musique indie. Et ça part souvent dans la surenchère de solos de guitare, ou d’auto-congratulation : “Merci d’avoir sorti de la bonne musique pendant des années” offre Eric Pulido à ses deux idoles présentes.

L’ambiance est bonne sur scène. Mais alors qu’ils étaient déjà nombreux, Eric Pulido invite une nouvelle star à les rejoindre sur scène : Chris Stills, qui n’est autre que le fils de Véronique Sanson et Stephen Stills. Après avoir chanté son titre ‘Revolution’, il insiste qu’on a en ce moment un sérieux besoin de protester, aussi reprend-il au débotté une chanson de Neil Young, ‘Ohio’.

Après encore quelques morceaux du premier album, on se ressert une dose de nostalgie – parfaite claque de vieillesse pour un lundi soir de fin d’automne. En rappel, BNQT lui aussi rendra hommage à Tom Petty, et pour faire plaisir à Chris Stills, ce sera ‘Revolution’ des Beatles qui clôturera la soirée.


Remerciements : Agnieszka [Secretly Canadian]

Catégorie : Concerts
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