MaMA 2017 – Alb, Meute et Chelou

Deuxième jour du festival MaMA, l’équipe du Transistor continue à se balader aux quatre coins de Pigalle pour dénicher des découvertes musicales. La soirée commence très fort avec Alb, qui chauffe la Cigale de sa pop. Puis direction le Carmen pour écouter Chelou – et savoir s’il est à la hauteur de son patronyme ! Petit détour par les Trois Baudets pour la Canadienne Laura Sauvage pour finir en fanfare sur Meute à la Machine du Moulin Rouge.

Alb


Avec sa scénographie bien colorée, Alb nous emmène loin de la grisaille parisienne. Les singles s’enchaînent, bien chatoyant, encourageant la foule à se laisser aller au son de sa pop très Tahiti 80. Si bien que tout le monde s’emballe pour le karaoké géant sur ‘Whisper Under The Moonlight’ de son premier album. Mais depuis, Alb a changé – depuis sa rencontre avec Raphaël, qui démonte sagement les fûts de batterie.

Le projet est devenu un binôme, avec de plus en plus de sons synthétiques – mais Alb s’accroche encore et toujours à sa guitare acoustique. En tous cas, ça applaudit, et réagit sur les anciennes comme sur les nouvelles compos. Il est temps d’écouter Deux, le nouvel album !

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Chelou

Petite déception, Chelou n’est pas si bizarre que ça ! La seule chose étonnante c’est que ce soit un Britannique qui ait choisi ce nom pour son projet electrofolk. Ces considérations mises à part, Chelou est assez prenant, mélangeant des sons très froids de steel guitars, d’autres plus chauds comme des arpèges, ou d’autres plus lointains tirant vers des thèmes indiens. On sent qu’il est prêt à nous raconter une histoire, et finalement Chelou choisit de nous plonger dans une instrumentale nostalgique. Et quand il choisit de prendre le micro, c’est pour des compos très délicates. A revoir.

Laura Sauvage

Changement d’ambiance assez radicale, puisque cette Canadienne donne dans le garage qui déboite gentiment. Avec un accent redneck par moments – surtout quand elle dédie une de ses chansons à Donald Trump – et un chapeau de cowboy vissé sur le crâne, Laura Sauvage ne fait pas dans la dentelle. “You only live once… Thank God” lance-t-elle d’une voix bien puissante. De quoi nous faire réfléchir… ou tout simplement danser !

Meute


La Machine du Moulin Rouge est tout simplement blindée pour cette fanfare électronique qui nous vient d’Allemagne (donc ça se prononce meu-uh-te). Verdict : c’est loin d’être beauf – comme la description pourrait le laisser croire et en dépit d’un chapeau tricoté vert jaune rouge pour le chanteur. Les cuivres s’alignent – soubassophone compris, tous dans de beaux costumes rouges – pour faire danser la foule au son de l’excellent solo de trompette.

Sans aucun effort, Meute réussit à faire s’accroupir la fosse pour mieux sauter. Le final se fera donc dans la sueur pour la fosse et sous les ovations du public sur la scène.


Remerciements : Victoria [Bureau de Presse Cécile Legros]

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