Bowie : 50 ans de carrière en 10 titres méconnus

David Bowie fait parti de ces artistes qui m’ont appris à écouter la musique (et sans doute plus), je l’ai souvent cité ici aux côtés de Patti Smith. En près de 50 ans de carrière, Bowie aura laisser derrière lui une impressionnante discographie de 27 albums (hors live, best of etc.). Parmi eux les bien connus Ziggy Stardust et Let’s Dance, et bien d’autres qui comportent des titres que seuls les initiés connaissent. A tord.

1969 – Letter to Hermione

YouTube Preview Image Après un premier album qui porte son nom sorti dans un vague anonymat (le jour de la sortie de Sgt Pepper en plus), Bowie sort en 1969 Space Oddity porté par le titre du même nom. Entre l’interlude Don’t Sit Down (qui sera d’ailleurs supprimé lors des rééditions) et Cygnet Committee se trouve la courte lettre à Hermione, sa première petite amie avec qui il jouait dans son premier groupe.

1970 – After all

YouTube Preview Image Sortie sur The Man Who Sold the World, After All a été l’objet de nombreuse spéculation sur son contenu prétendu sataniste au son d’étranges cordes aux allures de clavecin. L’orgue de barbarie n’est guère plus rassurant.
A découvrir aussi sur l’album : Width of a Circle.

1971 – Quicksand

YouTube Preview Image Quand Hunky Dory sort en 1971, Life On Mars ? puis Changes tournent en boucle dans les radios. Au son du piano de Rick Wakeman, qui avait déjà signé Space Oddity, Quicksand raconte l’ambiguïté déjà bien présente entre ses personnalités et marque sa fascination grandissante pour Nietzsche (“Just a mortal with a potential of the superman”).

1973 – Amsterdam

YouTube Preview Image Sorti la même année que Aladdin Sane, Pin Ups est un recueil de 14 reprises, dont la magnifique Sorrow des Merseys (dont je n’ai jamais entendu parlé en réalité). L’album se clôt par une reprise signée Brel et Shuman, chantée en anglaise en guitare/voix.

1979 – Yassassin

YouTube Preview Image A mi chemin entre le reggae et la musique orientale Yassassin est sorti sur Lodge qui clôturait le trilogie entamée avec Low et “Heroes” en collab’ avec Brian Eno. Rien Yassassin n’a rien à voir avec Assassin mais est un mot turc qui veut dire “vivons longtemps”. Voila, c’est tout.

1987 – Time Will Crawl

YouTube Preview Image L’intro cuivrée ne laisse aucun doute, nous sommes au milieu des années 80. Time Will Crwal était le deuxième single de Never Let Me Down qui fut sans doute l’un des albums de Bowie les moins bien reçus et par le public et par la critique. Écrite en 86, les paroles parlent pollution et écologie dans un monde qui vient de connaitre sa première grand catastrophe nucléaire. Sans doute la meilleure chanson de Bowie des années 80. Il dira à plusieurs reprises que c’est son titre préféré.

1997 – Dead Man Walking

YouTube Preview Image En plein époque dance (le truc qu’on appelle EDM maintenant), Bowie sort EART HL I NG, produit par Reeves Gabrels (surtout connu pour être producteur des Cure) et Mark Plati (surtout connu pour être producteur de dance pour Robbie Williams ou Nathalie Imbruglia). La drum ‘n bass de l’album n’a certes pas bien vieilli hors de son époque et son côté expérimental, sorte de rétro 80’s en plein trip EDM, peut paraître non bowesque à ceux qui se sont arrêter à Just Dance, pourtant il reste Dead Man Walking, titre bien plus complexe qu’il n’y parait.
Le tout avec un clip de la merveilleuse Floria Sigismondi.
Sur le même album : Battle For Britain (The Letter)

1999 – Thursday’s Child

YouTube Preview Image Loin des succès des années 70, ‘Hours…’ arrive dans que personne ne l’attende vraiment. Virgin fera d’ailleurs l’expérience du digital pour la première fois avec l’album en le sortant en téléchargement deux semaines avant le physique. Tiré d’un bouquin de Eartha Kitt, Thursday’s Child ouvre l’album qui sans être son meilleur, mérite son écoute.

2003 – New Killer Star

YouTube Preview Image Habitant de New-York depuis des années, Bowie a vécu de 11 septembre de l’intérieur, et New Killer Star est une sorte d’hommage (“See the great white scar”).

2013 – Valentine’s Day

YouTube Preview Image Pas vraiment inconnu, Valentine’s Day est juste un titre qui prouve que Bowie est immortel. 10 ans après Reality, The Next Day prouve que le génie n’a pas d’âge et que l’on peut vieillir bien. Tout simplement.




Catégorie : A la une, Dossiers
Artiste(s) :

Une réaction »

  • Mixellanée :

    Bonjour le Transistor,

    Et merci pour cette playlist de pépites. Dans mon top de titres (plus ou moins) méconnus, j’aurais mis aussi :
    – Black Country Rock (The Man Who Sold The World 1970)
    – Bewlay Brothers (Hunky Dory 1971)
    – Fill Your Heart / Andy Warhol (Hunky Dory)
    – Five Years (The Rise And Fall Of Ziggy Stardust 1971)
    – Rock’N’Roll Suicide (The Rise And Fall Of Ziggy Stardust)
    – Because You’re Young (Scary Monsters 1980)
    – Modern Love (Let’s Dance 1983)
    – Thursday’s Child (Hours 1999)
    – The Stars Are Out Tonight (The Next Day 2013)

    La disparition d’une idole, ça fout un coup.

    Nous vous invitons à jeter un coup d’oeil sur notre blog de playlist Mixellanée, et en particulier l’article que nous avions fait sur Bowie au moment de son expo à la Philharmonie, le lien : https://mixellanee.wordpress.com/2015/04/24/the-one-and-only-david-bowie/

    À bientôt le Transistor 🙂

Et toi t'en penses quoi ?