Boxon et Toybloïd au Gibus

Vous allez finir par le savoir à force de répétition, je suis en résidence à l’EMB de Sannois toute l’année. Certes. Mais il y a d’autres endroits que je fréquente régulièrement. Jadis ce fut la Flèche d’Or avant que son côté cave à concerts en tous genres ne se perde lors d’un rachat. Eh bien désormais (ou redésormais) c’est sur le Gibus qu’il faut compter pour découvrir les groupes de demain (et à l’International, on ne le dira jamais assez). Et ce 23 octobre le prouve une fois de plus.

Sacha Page

La soirée débute tout doucement avec l’habitué des lieux, Sacha Page. Dans une formule dépouillée -comprenez “seul”- Sacha distille compositions originales et reprises bien agréables à écouter même si le public n’est pas encore au paroxysme de son attention. Il est vraiment temps de re-légaliser les open-bar.

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Boxon

C’était pour eux que j’étais venu. Sur leur MySpace, la jolie bande parisienne semblait créer un son fun, dansant et efficace dans la lignée du jeune rock français. Eh bien sur scène c’est une toute autre chose. Le show est certes visuel, tendant parfois vers la caricature. Et au mépris de la musique souvent approximative. Dommage.

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Toybloïd

J’aime pas Toybloïd. Quand ils avaient gagné CQFD j’avais trouvé ça sympatoche. Sans plus. Eh puis en écoutant rapidement avant d’aller au concert, j’avais trouvé ça plat. Bien qu’on sente l’énergie et l’envie dans des titres comme Dreamin’ Trippin’ Sleepin’, il manque quelque chose pour en faire un groupe vraiment abouti.

Anyway. Après une brève rencontre dans les chiottes du Gibus je me place devant la scène pour me marrer en regardant Toybloïd .
Devant mon a priori et un parterre de gens visiblement préconquis les six nibards et les deux couilles du quatuor débarquent, visiblement en forme.

Une chanson aura suffit à me trouer le cul.

Lou, la chanteuse dont la voix n’est pas sans rappeler celle de Janet Nassim d’Hagar The Womb, donne le ton. Faussement vulgaire, cachée derrière ses longues mèches noires, elle hurle ses titres punks sur les rythmes électriques presque saturés de Van, sorte de réincarnation de Cherie Currie, mais en brune (sauf qu’elle n’est pas aussi magnifique que Dakota Fanning qui l’interprète à merveille dans le film de Floria Sigismondi, et que Cherie Currie n’est pas encore morte). Avec leur show rodé, les Toybloïd parviennent à tenir une heure de concert, notamment grâce à des titres étonnamment efficaces comme John XVI.

Mais la force de Toybloïd ne réside pas seulement dans ses deux guitaristes nourries au Redbull mais aussi dans les fortes lignes de basses de Mado, la Dee Dee du groupe, et sur les beats acharnés de Pierre, le seul couillu du groupe, qui semble vouloir défoncer les peaux de sa batterie à chaque temps.

Clairement le concert le plus puissant depuis la rentrée.

Ah, pour éviter qu’on ne me le répète -puisqu’on me l’a déjà dit deux fois-, ouais, ils ont joué en première partie de Indochine. Et on s’en branle. Ca, c’est rock’n’roll.

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Remerciements : José, Louis, Amaury, Thomas

Catégorie : Concerts
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