Structures au Point Ephémère

Le 30 juin dernier signait enfin la reprise des concerts debout en intérieur. A cette occasion, le Point Éphémère proposait ce soir-là une soirée musclée. Le Transistor s’est dirigé vers Jaurès pour écouter la rough-wave des Amiénois de Structures. Tout un monde à redécouvrir.

Structures

Un frémissement d’excitation parcourt la foule au moment d’entrer à nouveau dans la salle du Point Éphémère, qui n’avait pas servie depuis si longtemps. Le personnel tente de compter tant bien que mal le public qui se presse avant que la salle ne soit complète. On est presque nostalgique de l’odeur de la machine à fumée, on sent l’impatience de retrouver les sensations du live à nouveau.

Quelques minutes d’attente où le public trépigne pour ce premier concert en intérieur depuis trop longtemps et Structures entre en scène dans une salle chauffée à blanc.

Lignes de basse entêtantes et omniprésentes, synthés aériens et surtout un batteur avec une énergie folle qui martèle des rythmes mécaniques et puissants. Une belle énergie et une superbe ambiance qui conquiert le public ; ça pogote gentiment, un slam timide se solde par un échec, mais peut-être qu’il faut juste se réhabituer à ce monde-là. Le leader du groupe alterne chant au micro seul et morceaux avec sa guitare, pas besoin de beaucoup de communication avec le public, sa présence scénique fait le boulot.

Les titres s’enchaînent ‘Satellite’, ‘Dancers’, ça monte en puissance, le public pogote de plus en plus. On aperçoit même un certain Sacha Got, guitariste de La Femme, qui a visiblement l’air d’apprécier. « Putain ça fait du bien », lâche le leader de Structures, ce qui résume à peu près l’état d’esprit de tout le monde pendant cette petite heure de concert.

Malgré une petite baisse de régime avec des chansons post-punk un poil répétitives, Structures nous réveille avec le surprenant ‘Arabian Knights Club’, mêlant post-punk avec des sonorités orientales (oui vous avez bien lu), qui s’avère redoutablement efficace en concert. Le quatuor repart de plus belle pour clore le concert avec des titres qui finissent de nous convaincre. Tout le monde reprend en chœur “We’re All Infected”, refrain de ‘Robbery’ de circonstance, on espère tout de même ne pas avoir fait de cluster.

Il fait chaud, une belle odeur de sueur plane dans la salle, on retrouve des sensations oubliées et tout le monde repart avec le sourire et quelques points d’audition en moins.

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Catégorie : Concerts
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