Metronomy à l’Olympia

Comme le temps passe… Même si leur premier album date de 2006, le groupe anglais électro-pop fête ses 20 ans, et pour l’occasion (ou pas) un sixième album au titre ambitieux est sorti en septembre dernier : Metronomy Forever. Cet nouvel opus est accompagné d’une tournée qui passe par Paris, deux soirs dans un Olympia qui affiche complet ! Le Transistor était là pour immortaliser ce moment.

Metronomy

Dans la pénombre, le groupe entame son set par ‘Lately‘, extrait du dernier opus. Et on ne change pas une équipe qui gagne: les petites notes de synthé aériennes et le chant hyper smooth de Joseph Mount nous mettent aussitôt dans le bain. Et bam, ‘The Bay‘ est enchaîné; l’Olympia est déjà transformé en dancefloor grâce au fameux tube de l’album The English Riviera.

L’effectif habituel est présent, dont une Anna Prior toujours ultra souriante à la batterie, et le bassiste Olugbenga Adelakan qui se contorsionne régulièrement sur le devant de la scène.
Les nouveaux titres les plus marquants sont évidemment de la partie, comme le suave ‘Walking in the Dark‘ ou le sautillant ‘Wedding Bells‘; et ils nous font meilleure impression que les morceaux de l’album précédent,Summer08, peu à la fête ce soir.

Parmi les oldies on retrouve ‘Everything Goes My Way‘, ‘Corinne‘, ‘She Wants‘, pas mal d’extraits de The English Riviera finalement. Forcément ‘The Look‘, avec en peak time un final à rallonge, pour que de l’orchestre au balcon tout le monde danse et hurle de plus belle.

On garde le rythme avec ‘Love Letters‘ et pour parfaire le tout, on a ensuite droit à ‘Sex Emoji‘, un des morceaux les plus emblématiques voire Metronomy-ques du dernier album. En tout cas, il est accueilli par le public comme s’il faisait déjà partie des classiques du groupe. Le concert se conclut sur ‘Salted Caramel Ice Cream‘, sans doute le titre le plus dansant de Metronomy Forever, petit bijou synthpop avec une touch un peu Buggles ou Lipps Inc. En tout cas, nous on l’adore.

On a eu droit à un concert plutôt minimaliste, sans surprises, avec un Joseph Mount qui discute pas mal avec le public; mais pour ceux qui voulaient du spectacle, à part deux synthés qui glissent l’un vers l’autre sur scène à un moment, on était loin de Rammstein… Bon, Metronomy, on n’y va pas pour le visuel, surtout que le dernier album regorge de petites pépites et les classiques du groupe se bonifieraient presque avec le temps.

Réclame

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Remerciements : Pauline RICHAUD

Catégorie : A la une, Concerts
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