A Special Evening With The National à l’Olympia

Pour annoncer la sortie de leur nouvel album I Am Easy To Find, The National avait imaginé une séries de cinq concerts à Paris, New-York, London, Toronto et Los Angeles. En attendant le 17 mai, date de la parution de leur huitième opus, Matt Berninger était donc à l’Olympia pour présenter le court-métrage à l’origine de ces compositions, en compagnie du réalisateur, Mike Mills. Les places se sont arrachées en quelques minutes, les fans étaient confortablement installés dans les fauteuils.

The National

Après le court-métrage et un échange avec le public au sujet de la collaboration, le groupe s’installe enfin pour jouer son nouvel album intégralement. Sur fond rouge, The National ouvre sur ‘You Had Your Soul With You’, en compagnie d’un sextet à corde et les trois choristes commencent à prendre le morceau en main. Puis le piano s’impose sur un fond vert pour une petite montée en pression sur ‘Quiet Light’.

Les quatre accords d’intro de ‘Oblivions’ sont tout de suite reconnus, et la batterie se fait mitrailleuse comme on l’aime avec The National. Mais une femme, qu’on a vu traverser en fond de plateau, vient s’installer sur le devant de la scène pour danser. Matt Berninger la présente, c’est une “excellente” danseuse, qui va apparaître et disparaître comme elle le souhaite. Soit. On se plonge dans ‘The Pull of You’, sur lequel le chanteur charismatique s’enflamme.

Hey Rosey’ est dédié à sa femme, Karen, qui participe à l’écriture depuis de nombreuses années, et leurs paroles sont magnifiées par la chanteuse Gail Ann Dorsey. Après ce superbe duo sur fond de cordes, The National se lance dans le morceau éponyme, et la danseuse refait une timide apparition. La foule s’excite sur ‘Where is Her Head’, et Matt Berninger sort du cercle pour laisser la place aux chanteuses qui rendent le morceau profondément électrique.

Le chanteur prend sa voix la plus grave pour ‘So Far So Fast’, et déchaîne les passions ! La batterie, toujours juste, trouve sa place, tandis que les violons montent pour lui clouer le bec. Vient alors ‘Hairpin Turns’, la chanson dans laquelle nous irons puiser l’énergie pour avancer en cas de découragement. Et le set se clôt sur ‘Light Years’, d’une douceur infinie qui donne envie de faire des coeurs avec les doigts.

Le rappel sera un peu plus musclé, avec un ‘Not in Kansas’, où Matt Berninger se prend pour Bob Dylan. Mais les fans veulent encore plus d’émotions, aussi, The National offrira quatre morceaux de leur discographie : ‘Bloodbuzz Ohio’, sur laquelle le chanteur s’offrira un petit bain de foule. Les frissons viendront ensuite sur ‘I Need My Girl’ et ‘Guilty Party’, pour finir en chorale sur ‘Fake Empire’. Un concert parfait, si ce n’était pour cette danseuse, qui aurait presque gâché la performance.

Réclame

I Am Easy To Find, le huitième album de The National, paraît chez AD/Beggars le 17 mai 2019
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Remerciements : Emilie

Catégorie : A la une, Concerts
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