Cocoon et Mina Tindle à l’EMB

Kawai party en vue à l’EMB de Sannois avec au programme le choupinou duo de Coocon devenu un septuet (euh…) qui ouvre la tournée de son tout nouvel album, et la tendre Mina Tindle.

Mina Tindle

Mina Tindle c’est Pauline. Enfin ce que je veux dire c’est que c’est le nom de son projet. Mina, pas Pauline. Bon laisse tomber, appelle là comme tu veux. L’important n’est de toutes façons pas de l’appeller mais bien d’écouter sa musique voluptueuse et sensible à la façon d’une Frida Hyvönen sans le blues. Ni le froid.

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Cocoon

Cocoon… C’est drôle, ce nom m’évoque mes premiers concerts underground parisiens. Parcequ’il fut une époque où Cocoon c’était underground, à l’époque de leur concert à le Flèche d’Or. C’était en plein milieu de l’été, il y a pas loin de trois ans. Ils partageaient alors leur scène avec The Do et Karkwa. L’année suivante on les voyait à tous les festivals : Dour, La Cassine, Solidays, Paléo (deux fois) et j’en passe. Eh puis, après de nombreuses synchros (il faut bien manger), le duo clermontois (clermontais ?) avait disparu pendant presque un an. Tout juste le temps de signer chez Barclay et de sortir l’étonnant Where The Oceans End.

Bien que l’album n’innove pas particulièrement dans le genre qu’ils avaient abordé -et lancé- sur le premier, le live est quant à lui plutôt déroutant. Fini le joyeux temps du duo Mark & Mo’ et des pandas acrochés au micro : place à la scène, la vraie, la grosse. A ma droite, Mark et sa guitare. A ma gauche, Mo’ et son -très joli- piano. A ma droite, mais derrière, un batteur. Et encore derrière du derrière, tel l’allégorie du relief des montagnes, where the stage ends, une floppées des cordes frappées qui amènent à sept le nombre de musicien sur scène sur certains morceaux. C’est ainsi que prennent magnifiquement vie des morceaux comme Oh My God (sans doute un des plus beaux de l’album), Dee Doo (dont les arrangements live laissent sans voix) ou encore Cathedral, magnifique rappel.

Sans surjouer leurs anciens morceaux, sans facilité, le septuor (hum) emmène son public entre ses anciennes montagnes et son océan nouveau plein de fraîcheur dans un décors sobrement et gentiment conçu. A savourer pendant toute leur tournée qui devrait durer quelques temps puisque ce n’était que la première date.

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Remerciements : Damien & Pauline (Barclay)

Catégorie : Concerts
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